L'étole qui ne voulait pas se laisser photographier
Photographier des échantillons, c'est facile. On attend que la lumière soit à peu près potable (on peut parfois tricher un peu avec une lampe), on pousse de côté les millions d'objets qui occupent la surface blanche de la table de cuisine IKEA, on dispose ses petits bouts de crochet, on appuie sur le bouton, et c'est fait.
Par contre, photographier une étole avec un motif plutôt grand, toute seule, sans télécommande de l'appareil photo, c'est une autre affaire. Notre jardin est entouré de haies plutôt hautes. J'espère donc que mes voisins n'ont pas pu voir la danse étrange effectuée autour de mon appareil photo modeste perché sur son trépied.
Programmer le déclenchement retardé de la prise de vue, appuyer sur le bouton, se positionner à peu près devant l'objectif, ne plus bouger jusqu'au "clic", retourner derrière l'appareil, visualiser la photo, se rendre compte que on est à moitié hors champ, ou que l'étole est toute pliée ou qu'on fait une tête pas possible, à nouveau appuyer sur le bouton, se positionner...
Au moins, ça occupe.
Finalement, le laurier est venu à mon secours, et je peux montrer à peu près à quoi cela ressemble.
Spécifications:
Etole à grands motifs "chevronnés" (le résultat de la crise d'échantillonite décrite ici). Pour une fois, j'ai travaillé avec un gros crochet (7 mm), dans un fil gonflant (Pearl de Lang, superbeau!).
Un modèle pas compliqué du tout, plutôt rapide à faire (et oui, 7 mm, ça avance!) et, je l'espère, un résultat intéressant.