Qu'est-ce qu'on peut faire avec un échevau de Koigu?
La réponse définitive, je ne l'ai pas encore. Mais j'ai commencé par en faire 4 (oui, quatre!) petites pelotes.
Le fil était complètement cassé à trois endroits, et quand j'ai commencé à le travailler, je me suis apercu qu'à plusieurs endroits, il ne restait qu'un brin qui empêchait le fil de casser là encore. (Le dicton cela ne tient qu'à un fil, à prendre au pied de la lettre...).
Il faut se rendre à l'évidence: quelqu'un a mangé mon Koigu!
Je n'ai vu aucune trace de mites (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas), mais il y a très clairement une ou plusieurs bestioles qui se sont amusées à dévorer le mérinos peint à la main, importé à prix d'or.
Les laines synthétiques viennent de marquer un point. Même les plus vilaines petites bestioles ne mangent pas le plastique.
L'objectif quand j'ai mis cet échevau en pelotes était une soirée de crochet pas casse-tête du tout. J'avais prévu de tester un petit modèle de Happy Hooker (les Ladylike Lace Gloves). Comme je sais que je ne suis pas seule d'avoir acheté ce bouquin (au démeurant très intéressant), je me permets de vous donner un petit conseil: pour une soirée de crochet pas casse-tête du tout, consulter d'abord les corrections de Happy Hooker ici [pdf].